La pathologie Nouveau-né et nourrisson

04/03/2022   Bebek sağlığı   2694   Med.tn

La pathologie Nouveau-né et nourrisson

La pathologie Nouveau-né et nourrisson

Un enfant dont l’examen clinique est normal à la naissance et qui est né après une grossesse normale est cependant obligé de s'adapter à la vie « extra-utérine ». Il existe des nouveau-nés dits « à risque », soit parce qu'ils sont nés prématurément, soit parce qu'ils sont hypotrophiques (enfants dont les mesures de taille et de poids sont inférieures à la norme), soit encore parce qu'ils sont post matures (nés après le terme de 42 semaines).

Les enfants nés d'une mère malade sont exposés à la fois aux effets de la maladie maternelle et à ceux des médicaments utilisés pour la traiter. C'est ainsi que l'enfant d'une mère diabétique, trop gros, risque une hypoglycémie grave.

L'enfant d'une mère épileptique, hypertendue, ou ayant des problèmes thyroïdiens doit être particulièrement surveillé :

L'enfant né d'une mère épileptique, hypertendue, ou ayant des problèmes thyroïdiens doit être particulièrement surveillé : syndrome de sevrage, surveillance cardio-respiratoire, hyper-thyroïdie. Quand l'enfant est né d'une mère fumeuse, droguée, alcoolique ou atteinte du sida, les conditions maternelles peuvent retentir à la fois sur l'état physique à la naissance, sur la maladie affectant l'enfant et sur sa prise en charge psychologique et affective.

L'examen systématique du nouveau-né permet d'évaluer le score d'Apgar, par cotation des bruits du cœur, de la respiration, du tonus musculaire, des réactions aux stimulations et de la coloration de l'enfant. Un score inférieur à 7 (normal à 10) traduit une mauvaise adaptation à la vie extra-utérine ; l'enfant doit alors bénéficier, dès la salle de travail, des mesures de réanimation nécessaires pour éviter l'anoxie (défaut d'oxygénation) néonatale.

Pathologie du nouveau-né

Les malformations congénitales et les maladies génétiques représentent une part considérable de la pathologie du nouveau-né. Leur diagnostic doit être fait le plus tôt possible pour mettre en jeu un traitement souvent urgent. Le traitement chirurgical, par exemple, se justifie lors de l'atrésie de l'œsophage, des malformations anorectales et de la paroi abdominale, et parfois dès les premiers jours également pour les malformations cardiaques et vasculaires. On réalise un traitement orthopédique pour les pieds bots et les luxations de hanche congénitale.

Le dépistage est systématique pour certaines maladies métaboliques (phénylcétonurie par le test de Guthrie, hypothyroïdie par le dosage de TSH ou thyréostimuline) et un traitement diététique est prescrit pour des intolérances alimentaires (fructose, lactose).

Le caractère accidentel ou génétique de la malformation doit être précisé le plus tôt possible pour conseiller les parents dans la perspective de naissances ultérieures. Le traumatisme obstétrical peut être responsable d'hématome, de fractures des membres, de paralysie obstétricale du plexus brachial, ou plus gravement de lésion hémorragique anoxique ou œdémateuse du système nerveux (souffrance fœtale aiguë).

Les maladies du nouveau-né les plus fréquentes et les plus graves sont les détresses respiratoires, les infections et les ictères. La détresse respiratoire du nouveau-né est d'autant plus fréquente que l'enfant est plus prématuré. La maladie des membranes hyalines, due à un déficit en substance de protection des poumons, le surfactant, s'aggrave pendant 72 heures avant de régresser. Comme l'inhalation de liquide amniotique, les infections pulmonaires et les autres détresses respiratoires malformatives, elle nécessite la prise en charge dans un service spécialisé en assistance respiratoire et en oxygénothérapie pie contrôlée.

L'infection néonatale peut être secondaire à une contamination (durant la grossesse ou l'accouchement) ou postnatale. Des bactéries comme les streptocoques B, les Listeria, les Chlamydia, les bacilles Gram négatif sont souvent responsables d’infections : septicémie, méningite, infection ostéoarticulaire, articulaire, pulmonaire, etc. Une infection de l'ombilic, un panaris doivent faire craindre une infection généralisée à staphylocoque. Le nouveau-né est très sensible aux infections virales : herpès, cytomégalovirus virus respiratoire syncytial.

Les ictères (ou jaunisse:)de la première semaine de vie peuvent être des ictères par hémolyse par incompatibilité du système rhésus ou A.B.O., des ictères pal hépatite, enfin des ictères par immaturité ou par trouble de l'élimination des pigments biliaires pu la cellule hépatique. L’hyperbilirubinémie, qui caractérise l’ictère, peut entrainer une encéphalopathie.

Pathologie du nourrisson : les signes d’alerte

La fièvre est un symptôme fréquent chez l'enfant. Quand elle est récente et brutale, il faut apprécier la tolérance : un enfant qui tolère mal sa fièvre est pâle, avec une petite cyanose (coloration bleuâtre) autour des lèvres, somnolent, avec des marbrures au niveau des genoux et des extrémités froides. La fièvre peut être source de complications :

  • déshydratation
  • convulsions
  • yeux creux
  • peau prenant le pli
  • dépression de la fontanelle

Lorsqu'un enfant de moins de 2 ans et demi à une température supérieure à 40,5℃, il court un risque vital, ou celui de séquelles neurologiques, en raison de l'anoxie créée par l'excès de consommation cellulaire.

Dans ce cas, une défaillance circulatoire est presque toujours associée. Il faut donc agir très vite : déshabiller l'enfant, lui faire des enveloppements frais, lui donner des antipyrétiques es anticonvulsivants et le faire hospitaliser d'urgence. De toute façon, la cause de la fièvre doit être recherchée, souvent elle n'est pas évidente d'emblée.

Les vomissements, comme la fièvre, sont fréquents chez le nourrisson ; en climat fébrile, ils font évoquer une gastro-entérite aigue, une otite, une infection urinaire, mais aussi une origine neurologique : méningite, hypertension intracrânienne, ou une affection chirurgicale (invagination, hernie étranglée, appendicite).

Quand les vomissements sont répétés en climat non fébrile, il faut rechercher une erreur diététique, une intolérance alimentaire, ou une maladie métabolique, ou encore une sténose du pylore ou d'autres malformations digestives. Les vomissements peuvent être isolés ou associés à une diarrhée aiguë, souvent d'origine infectieuse, due à des bactéries (Escherichia coli, Salmonella, Campylobacter, etc.) ou à des virus (rotavirus, coronavirus, entérovirus, etc.), très contagieux, responsables d'épidémie. L'association de fièvre et de vomissements est responsable de déshydratation aiguë.

Le nourrisson perd progressivement l'immunité qui lui a été transmise par sa mère et il peut donc faire des infections graves jusqu'au moment où ses propres défenses seront suffisantes. Les infections respiratoires saisonnières (bronchiolites) sont les plus fréquentes et les plus graves.

Les crises convulsives (non nécessairement révélatrices d'une épilepsie) sont assez fréquentes (3 à 8 % des enfants font une ou plusieurs crises convulsives avant l'âge de 5 ans, les deux tiers en période fébrile). L'épilepsie du nourrisson est plus rare, elle peut être limitée à une hypertonie ou entraîner des convulsions, s'accompagner d'apnée, ou même être unilatérale. Une forme particulièrement grave réalise la maladie des « spasmes en flexion ».

Ces convulsions en général impressionnantes ne comportent toutefois pas de pronostic sévère pour l’avenir des enfants qui en ont été atteints.


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