Les thromboses vasculaires

 Les thromboses vasculaires : Les artères et les veines

La maladie qui résulte de l'obstruction des veines est d'abord une gêne à la circulation. Le segment de membre drainé par la veine occluse gonfle, devient chaud et douloureux, c'est la phlébite. Les mécanismes qui conduisent à l'occlusion d'une veine sont différents de ceux qui entraînent l'occlusion d'une artère. C'est le ralentissement de la circulation qui provoque l'apparition d'un gros caillot. De sorte que les occlusions veineuses, les phlébites, surviennent essentiellement chez les sujets alités et immobilisés pour une raison quelconque. Le grand risque des phlébites est que le caillot responsable se détache et provoque une embolie pulmonaire, toujours sévère.

La maladie qui résulte de l'obstruction des artères est la destruction du territoire irrigué par ce vaisseau : c'est l'infarctus du myocarde lorsqu'une coronaire se bouche, c'est la paralysie lorsqu'une artère du cerveau est obstruée. Parfois, l'occlusion artérielle est compensée par d'autres artères, il peut en résulter une souffrance des organes irrigués par ces artères.

Au niveau des artères, l'occlusion, la thrombose se produisent s'il existe une lésion préalable de la paroi des artères, provoquant une rétention des lipides circulants. Cette lésion est extraordinairement fréquente et tous les adultes de plus de 30 ans chez l'homme et de plus de 40 ans chez la femme ont dans leurs artères ces petites élevures blanc jaune caractéristiques de l'athérosclérose. Ces plaques d'athérosclérose ne seraient pas dangereuses si elles ne s'érodaient.

L'athérosclérose atteint surtout les hommes et peut être héréditaire. Cependant, un excès de cholestérol, le tabac, l'hypertension artérielle, une alimentation trop riche en graisses saturées favorisent son apparition. Des prescriptions et des médications appropriées diminuent le risque d'occlusion des artères. Toutefois, on peut déboucher ou court-circuiter une artère occluse par dilatation ou par pontage.

Phlébites et embolies pulmonaires

Le sang circule dans les veines montées des veines des membres inférieurs vers le cœur ne se fait correctement que si les muscles des jambes sont en mouvement. L'immobilisation d'une ou des deux jambes en cas de fracture ou de paralysie entraîne souvent un ralentissement de la circulation veineuse. Un caillot peut alors se former, bouchant la veine. Le segment de membre drainé par cette veine devient gonflé, chaud et douloureux. Cette maladie est dangereuse du fait du risque d'embolie pulmonaire et de la destruction veineuse qu'elle peut provoquer longtemps après.

L'embolie pulmonaire est due à la migration du caillot formé dans les veines des jambes vers la veine cave, le cœur droit puis l'artère pulmonaire, où il se bloque d'autant plus près du cœur qu'il est plus gros. La partie du poumon irriguée par cette artère pulmonaire ne fonctionne plus, entrainant une diminution brutale de la fourniture d'oxygène à l'organisme. Le malade ressent une douleur vive dans un des côtés du thorax et il est essoufflé. Si le caillot se bloque à l'entrée de l'artère pulmonaire, le malade meurt brusquement.

Les phlébites peuvent laisser des séquelles sous la forme d'un gonflement permanent d'un segment de membre accompagné, parfois, de varices ou d'ulcères des jambes. Tout cela peut, heureusement, être combattu, en évitant d'immobiliser les jambes ou, si elles sont paralysées, en les mobilisant mais surtout en donnant aux patients des médicaments anticoagulants qui empêchent la formation des caillots. L'utilisation de ces produits chez les malades susceptibles de phlébite fait pratiquement disparaitre ce risque. Si la phlébite est constituée, l’utilisation d’anticoagulants et la mise en place de filtres veineux évitant en général les embolies pulmonaires, fréquentes et dramatiques autrefois.

C’est quoi Les artérites

Les artères du corps les plus atteintes par l'athérosclérose sont les artères qui irriguent les membres inférieurs, entrainant l'artériopathie chronique oblitérante des membres inférieurs ou artérite.

La conséquence principale des artérites est l'arrivée du sang sous faible pression dans les jambes. Cela n'a habituellement pas de conséquence en dehors des efforts. Mais, Lorsque le malade veut faire un effort, la demande supplémentaire de sang ne peut être satisfaite et le malade ressent, une douleur vive dans un mollet. La douleur l'empêche absolument de pour suivre son effort et disparaît lorsque l'effort est arrêté. Cette maladie, longtemps simplement gênante, peut devenir dramatique si l'alimentation en sang diminue en dessous d'un certain niveau. Dans ce cas, la jambe devient froide en permanence, puis insensible et peut se gangrener ; il faut alors amputer.

La particularité de l'artérite est sa sensibilité aux méfaits du tabac. 99% des malades atteints d'artérite sont des grands fumeurs. Le fait d'arrêter de fumer permet d'améliorer les symptômes de ces patients et il est exceptionnel qu'un artéritique qui cesse le tabac évolue vers la gangrène et l'amputation. Sur des artères malades, chaque cigarette est dangereuse et c'est l'arrêt total qui est vital. Les malades atteints d'artérite ont souvent un infarctus du myocarde ou du ce veau, également dit « ramollisse  cérébral », et réalisant le classiques « attaques » avec per de connaissance et paralysie. Outre l'arrêt du tabac, la marche, le médicaments antiplaquettaire les dilatations et les pontages or beaucoup fait pour améliore l'état de ces patients.

Les artérites inflammatoires dues au typhus et à la typhoïde sont devenues exceptionnelles Des maladies rares atteignent l’artère céphalique ou les artères de la périphérie, réalisant les périartérites noueuses et les artérites temporales, dont les causes restent encore inconnues.